SILLY MIND ∆ three in a head.
L'Homme Ciel
RÊVES : 70
arrivé le : 10/01/2013
| Sujet: GROUPES Mer 27 Fév - 14:46 | |
| ∆ les culottés. (chef : l'enfant sauvage) J’sais qu’t’es ici pour q’chose. On dit d’toi qu’tu voles les pommes, qu’tu jettes des cailloux et qu’tu craches ta mauvaise humeur. T’es un peu com’ moi. C’bien pour ça que j’veux qu‘tu sois là. À deux, on f’ra d’grandes choses. J’te veux avec moi dans l’aventure. R’garde leur sourire niais et leurs étoiles dans les yeux. J’sais qu’t’es pas comme ça. C'que j'aime chez toi? Tes cheveux désordonnés et tes lèvres pleines presque tremblantes. Tes yeux ingénus contrastent avec tes sourcils froncés gamin! Tu m'plais, un soupçon d'abstraction sur un coeur balafré de réalité. ∆ LES RÊVEURS. (chef : le hibou) Je vois les étoiles dans tes yeux, tu essayes de mirer la beauté du monde, doux rêveur. La tête dans la lune et le coeur partout, ailleurs, sauf ici. Tu cours sans relâche, et fuis sans peine. Tu as parcouru le monde, fouillé dans eau et montagne à la recherche de ce paradis perdu. Tes joues sont roses, petit être chétif, craintif, ne sois pas timide! Depuis longtemps, tu cherches le lieu qui te mènera au bonheur, je le sais. Ce tableau complet et parfait, complexe et éphémère, changeant comme notre âme, splendide comme notre nature. Tu fais preuve d'une sagesse sans limite et d'un calme salvateur. Tu ne demandes que sérénité et splendeur. Ne cherche plus, tu es ici chez toi.∆ LES TEIGNES (chef : le grand méchant loup) Regarde moi dans les yeux quand je te parle, crapule. Toi aussi, tu es longtemps resté seul, ton coeur se muant en jungle de colères nerveuses, en vent rebondissant sur des montagnes abruptes les jours de frustration et d’incompréhension. Je te vois, tête brûlée, arrogant. Si tu as vendu ton âme au diable, sache que moi aussi. Volé le futur, détruites les idées, éternité réduite à l'éphémère. L'éclat des sentiments enterré sous les décombres, ça, tu connais, pas vrai? Donner naissance à la haine qui court dans les veines. Enfant terrible, je vois ton nez qui s'allonge! Tu es le bienvenue ici, mais prends garde, je te surveille. Je te laisse partir, toi, la plus belle machine de violence que j'ai formé, s'en aller là, sous mes yeux. |
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