Volatile
RÊVES : 19
arrivé le : 28/01/2014
| Sujet: la tête dans les nuages. ☁ Mar 28 Jan - 19:16 | |
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PENNY + organise les nuages.Tu volettes et virevoltes dans tous les sens possibles sans t’arrêter un seul instant, sans te poser nulle part. Tu tournes et retournes, tu es sans cesse en mouvement, légère, agile, comme si tu avais des ailes. Tu es un poids plume sur lequel personne n’arrive à seulement poser les yeux, et rien ne peut jamais être en travers de ta route. Tu te faufiles et te glisses entre les passants, tu ouvres ton propre chemin sans la moindre difficulté, sans même que l’on te distingue. Tu t’évapores, t’évanouis et disparais sans que quiconque ne le remarque. Tu suis les nuages, tu façonnes leurs formes, tu les crées, puisque tu es comme eux, tu leur ressembles. Tu es discrète, aussi rapide, petite et innocente qu’un oiseau, aussi furtive et insaisissable qu'un nuage.∆ ON JOUE À LA MARELLE, Orpheline, enfant unique, tu as trouvé du réconfort dans le jeu rassurant avec les nuages. Tu les façonnes et les déplaces selon ton humeur. Tu cries, tu pleures, tu te sens mal, pas à ta place, ils s'assombrissent, recouvrent le soleil et empêchent le moindre rayon rassurant de passer. La plupart du temps, tu es seule, tu as peur de te lier, peur de t'attacher à quelqu'un, peur qu'on puisse, un jour, t'abandonner de nouveau. Tu es seule, mais cela ne veut pas dire que tu aimes la compagnie de la solitude. Des fois, tu trouves une connexion magique avec un autre être, une autre âme, un autre cœur, et cela te change profondément. Tu ris, pleures de joie, tu construis des nuages de toutes pièces - regarde celui-ci ! il ressemble à un cheval et galope tranquillement dans le ciel. Tu aimes être libre, pouvoir bouger sans cesse, ta jeunesse te le permet. Quel âge as-tu ? Tu n'y as jamais prêté attention, tu sais qu'il faut en profiter tant que tu te sens bien telle que tu es. Tu n'as d'ailleurs, jamais été amoureuse, tu n'as pas senti cette accélération de ton cœur, on dirait même que tu en as peur, selon toi c'est quelque chose uniquement pour les adultes, un statut que tu ne te sentiras jamais prête à assumer, tu en es certaine.∆ PIERRE, PAPIER, VERS,
tu as misé sur ton cœur en négligeant tes nerfs et tu les as complètement bousillés. Aujourd’hui, on s’était moqué d’elle. Elle n’avait pas vraiment entendu, elle le savait c’est tout. En se retournant, elle avait vu un groupe la regarder intensément tout en pouffant de rire, un rire qui se voulait discret, mais qui ne parvenait pas à l’être. Peut-être avait-il trouvé quelque chose dans sa personnalité ou son apparence, quelque chose capable de déclencher cette hilarité ? Peut-être avait-elle paru trop différente des autres pour être acceptée ? Le fait est, que ces pensées noires remuaient dans son esprit, elles passaient en boucle, sans un seul instant, lui laisser le moindre répit. Toutes ces choses qu’elle aurait dues riposter, mais qu’elle avait tut. A mesure qu’elle avançait, sa tête lui faisait atrocement mal, comme si quelqu’un s’amusait à cogner contre les parois de son crâne. Autour d’elle, les ténèbres s’installaient, s’intensifiaient, des nuages noirs obscurcissaient le ciel, cachaient le moindre rayon de soleil. Elle dut s’arrêter un instant tant sa tête la faisait souffrir, son cœur battait à une vitesse étonnantes, ses mains gelées tremblaient. Des larmes coulèrent finalement le long de ses joues. Elle lâchait prise, elle laissait sa colère, sa tristesse reprendre le dessus sur sa haine, elle se décrispait, reprenant sa respiration entre les sanglots. Les nuages semblaient se détendre avec peine, s’évaporant doucement dans les airs, se séparant, s’éclaircissant. Ses émotions circulaient de nouveau dans ses veines, laissant le cœur libre de retrouver un semblant de paix, ses nerfs se contractaient encore doucement. Le chagrin était en train de passer.
le monde devient plumes. Elle courrait à en perdre haleine, peut-être même était-elle en train de voler. Elle ne se rendait pas compte de ces petites choses, ces détails qui lui paraissaient des plus insignifiants. Ses pieds touchaient-ils le sol ? L’important était le fait que sa tête se vidait, que les pensées néfastes, toxiques s’évaporaient lentement dans l’air, comme un nuage traversé de toutes parts par les rayons du soleil. Elle était rapide, tellement vive qu’elle passait inaperçue. Elle gravissait des escaliers, ouvrait des portes, à la manière du vent. Elle semblait être son élève, comme si une admiration inconditionnelle la poussait à agir comme lui, à s’infiltrer au travers des moindres recoins, sans jamais être remarquée, à n’être qu’une légère brise qui ne fait qu’effleurer les environs avec douceur. Parfois l’on se retournait sur son passage, mais elle ne regardait jamais en arrière, tout comme elle voulait ne jamais se remémorer le passé. Aller de l’avant, toujours, sans répit. Elle n’osait l’avouer, mais la simple pensée de devoir replonger dans son passé la terrifiait, non pas qu’il était terrible, c’était juste qu’elle n’appréciait guère la routine. Revivre la même chose d’un jour à l’autre l’irritait, elle avait constamment besoin d’un renouvellement d’aventures. Son monde était fait de plumes, il suffisait du souffle le plus infime, le plus imperceptible pour qu’il soit bouleversé et ne ressemble plus à ce qu’il était la seconde précédente. Son imagination était sans cesse en ébullition, elle inventait des histoires dans son esprit, elle sculptait le corps des protagonistes dans les nuages, elle rêvassait sur la plage tandis que les vagues lui chatouillaient les pieds. Néanmoins, elle ne supportait pas totalement la solitude et partageait quelques fois avec d’autres, acceptant de les intégrer à son univers léger, secret et changeant. ∆ LE COLONEL MOUTARDE, un nom étrangement simple, et d’un clic, je me retrouve, intriguée, devant un monde mystérieux où de merveilleuses plumes se mettent à danser dans une parfaite harmonie. Les mots s’enchaînent avec talent et je me demande si je peux être à la hauteur d’un tel niveau d’écriture. Tout semble possible dans cet univers, donc pourquoi pas moi ? J’hésite encore un peu, timide, puis je franchis le seuil. moi c’est Camille, mais ici, j’aurai le joli minois de Maisie Williams.
Dernière édition par Volatile le Lun 3 Fév - 20:24, édité 2 fois |
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Cosmenotte
RÊVES : 699
arrivé le : 09/02/2013
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Brume
RÊVES : 89
arrivé le : 11/12/2013
| Sujet: Re: la tête dans les nuages. ☁ Mar 28 Jan - 23:10 | |
| Oh, ce visage, ce doux visage d'effrontée \o Bienvenue ici, fais comme chez toi, essuies tes pieds, donnes moi ton manteau, je vais te faire du thé ♥ Sucre, citron, cyanure? *ricanne*
A très vite~ |
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Volatile
RÊVES : 19
arrivé le : 28/01/2014
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Le Chat Noir
RÊVES : 165
arrivé le : 08/12/2013 âge : 31
| Sujet: Re: la tête dans les nuages. ☁ Ven 31 Jan - 21:38 | |
| - Volatile a écrit:
- Tu aimes être libre, pouvoir bouger sans cesse, ta jeunesse te le permet. Quel âge as-tu ? Tu n'y as jamais prêté attention, tu sais qu'il faut en profiter tant que tu te sens bien telle que tu es.
Oh, c'est tellement joli tout ça . Elle est rafraîchissante et attachante ta Volatile. Et puis tes mots sonnent tout doux, j'aime beaucoup . Bienvenue parmi nous ma Belle, Maisie est juste un choix magnifique et j'ai réellement hâte de te voir validée . |
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Volatile
RÊVES : 19
arrivé le : 28/01/2014
| Sujet: Re: la tête dans les nuages. ☁ Sam 1 Fév - 19:45 | |
| oh, merci pour ces si gentils mots. |
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Cosmenotte
RÊVES : 699
arrivé le : 09/02/2013
| Sujet: Re: la tête dans les nuages. ☁ Lun 3 Fév - 22:11 | |
| elle est jolie penny, lalala ! elle est légère, enfantine, je sais pas. je l'imagine tellement les pieds dans les vagues, les cheveux aux vents l'instant suivant. tu m'laisseras te courir après jusqu'à ce que j'sois obligée de m'écrouler pour respirer ? tu s'ras belle en rêveuse, j'en doute même pas. j'ai hâte de voir ça. |
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Volatile
RÊVES : 19
arrivé le : 28/01/2014
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